Accueil > Actualités > " Le temps d’un fleuve"

" Le temps d’un fleuve"

Sam. 6 nov. à DUNKERQUE

3 RENCONTRES autour du film de Lorena Zilleruelo, le 18 sept. 17h au FRAC Grand Large Dunkerque, le 1er oct. 19h à la Maison du Port d’Anvers, le 6 nov. 18h au FRAC Grand Large Dunkerque.

En partenariat avec le FRAC Grand Large - Hauts-de-France, Dunkerque

  VERNISSAGE - SAM. 18 SEPT. 17h - FRAC Grand Large, Dunkerque.
Œuvre visible jusqu’au 2 janvier 2022

  RENCONTRE - SAM. 6 NOV. 18h - FRAC Grand Large, Dunkerque

En partenariat avec Escaut/Schelde 2050 et l’Alliance Française d’Anvers

  RENCONTRE - VEND. 1er OCT. 19h - Maison du Port d’Anvers (BE)

Travail et Culture (TEC CRIAC) a proposé à Lorena Zilleruelo, vidéaste, de développer un travail de recherche et d’expérimentation artistique au sein de son projet culturel « Le Fluvial en devenir ».

Ce projet élabore une réflexion sur le travail et ses mutations liés à la voie d’eau dans un territoire qui s’étend du Port de Dunkerque jusqu’au Port d’Anvers en passant par le Valenciennois.

La création contemporaine fréquente trop peu ces sujets pourtant au centre des principaux enjeux de société. Les dimensions du travail de Lorena Zilleruelo rencontrent les principales préoccupations TEC CRIAC dans le cadre de ses projets, une certaine exigence à (re)mettre en visibilité l’engagement de la subjectivité et de l’implication au travail des personnes.

Au croisement du film documentaire, de la vidéo de création et de l’essai poétique, le film « Le temps d’un fleuve » s’attache à porter dans l’espace public les enjeux des métiers en lien avec la voie d’eau.

Le temps d’un fleuve

Vidéo, 2021, 33’50’’
Lorena Zilleruelo
Production : Travail et Culture (TEC CRIAC)

Rudi est batelier, principalement sur l’Escaut, descendant d’une longue lignée qui a navigué et vécu au fil de l’eau, et ce depuis le début du 19ème siècle. D’écluse en écluse, de port en port, il traverse des paysages bucoliques, urbains, industriels pour gagner sa vie.
Il livre des containers dans des délais de plus en plus courts. Cette exigence oppressante du marché se heurte à la réalité du batelier et de sa femme qui naviguent dans un espace-temps parallèle, autre, rythmé par la lenteur et les longues attentes.
Les enfants ne reprendront pas le métier.